z21-8 Alex Dacy, une femme avec une maladie génétique, documente sa grossesse depuis les 22 dernières semaines dans le but de défier la stigmatisation et de dissiper les idées capacitistes sur le handicap, la grossesse et la parentalité. À travers ses publications sur Instagram, elle vise à initier des conversations sur la parentalité handicapée, qu’elle estime fortement stigmatisée dans la société. Alex souffre d’une amyotrophie spinale de type 2, une condition génétique qui affecte les neurones moteurs responsables des mouvements musculaires. Depuis qu’elle est tombée enceinte de manière inattendue, elle a dû interrompre son traitement.
Malgré une grossesse considérée à risque élevé, Alex est prise en charge par une équipe complète de médecins. Elle souligne que de nombreuses femmes avec sa maladie ont donné naissance, reconnaissant les défis impliqués mais mettant en avant la possibilité. Sa principale préoccupation sera probablement sa santé respiratoire, et elle pourrait avoir besoin d’une césarienne.
Alex révèle également qu’elle devra être intubée pendant l’accouchement pour garantir sa sécurité, bien qu’elle reconnaisse que ce n’est pas une situation idéale. Elle répond à de nombreuses questions et commentaires capacitistes qu’elle reçoit en ligne, remettant en question l’idée que les personnes handicapées sont incapables de s’occuper de bébés. Elle affirme que les personnes handicapées ne doivent pas être sous-estimées et montre sa gamme de mouvements dans une vidéo de réponse.
Malheureusement, Alex exprime sa déception face aux personnes non handicapées qui supposent ses capacités et expriment des opinions capacitistes non sollicitées sur ses capacités parentales. Elle se demande s’ils projettent leurs propres insécurités sur elle en raison de leur manque d’exposition aux femmes handicapées enceintes. Alex pense que ces opinions découlent de la stigmatisation, du malaise des gens face au handicap, et d’un manque d’éducation, de représentation et de visibilité.
Dans sa quête pour mettre fin à la stigmatisation, Alex plaide pour la fin du body shaming et de la critique corporelle. Elle reçoit des commentaires critiquant la taille de son ventre de grossesse, et elle affirme fermement que tous les ventres et les corps sont différents, valides et dignes. Alex a été confrontée à des commentaires suggérant qu’elle ne montre pas sa grossesse ou remettant en question cette dernière. Pour contrer ces affirmations, elle partage des photos comparatives de son apparence avant et pendant la grossesse, mettant en avant l’individualité des expériences de grossesse. L’ouverture d’Alex concernant sa grossesse en tant que femme handicapée vise à défier les perceptions de la société, à promouvoir la compréhension, l’inclusion et l’acceptation pour les parents handicapés.
